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Test Hisense U7B : que vaut ce téléviseur Ultra HD 65 pouces à moins de 1000 euros ?

Fidèle à son habitude, Hisense propose un téléviseur à la fiche technique ambitieuse et au tarif alléchant. Mais la qualité d’image est-elle au rendez-vous ?

L'avis de 01net.com

Hisense H65U7B

Les plus

  • + Rapport qualité/prix
  • + Qualité d’image
  • + Lecteur audio/vidéo intégré

Les moins

  • - Qualité audio
  • - Lenteurs de l’interface

Qualité d'image

3 / 5

Traitement vidéo

4 / 5

Equipement

3.5 / 5

Confort d'utilisation

3.5 / 5

Appréciation générale

3.5 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 17/07/2019

Voir le verdict

Fiche technique

Hisense H65U7B

Technologie LCD
Diagonale de l'écran (cm) 166 cm
Label HD 4K Ultra HD
Définition de l'écran 3840 x 2160
Aspect de la dalle Mat
Voir la fiche complète

Il y a un an, Hisense avait surpris son monde avec un modèle U7A qui avait beaucoup fait parler de lui. Son successeur, le bien nommé U7B, entend bénéficier du même bouche à oreille et promet lui aussi un rapport qualité-prix remarquable. Affiché à moins de 1000 euros dans sa version 65 pouces, il vient se frotter à des téléviseurs 4K vendus généralement deux fois plus cher.

Design et ergonomie : des efforts notables 

Le design est rarement l’un des points forts des TV « pas chers ». Sans remettre complètement en cause cet état de fait, Hisense livre un téléviseur plutôt joli et bien fini. Son esthétique est assez classique et joue sur la finesse apparente de l’écran. Ce n’est qu’au toucher que l’on constate l’utilisation de matériaux qui ne transpirent pas la solidité, malgré leur tentative d’imitation de l’aluminium. D’ailleurs, la moindre secousse fait trembler de longues secondes la dalle plutôt frêle de cet U7B. 

Lionel Morillon – 01 Net – La base très épaisse du pied de l’U7B.

Le pied en « Y » est, lui aussi, un classique. Assez sobre, il est coupé de sa base par une sorte de double menton pas vraiment réussi. Autre bémol de ce choix de pied : l’impossibilité d’installer une barre de son sous l’écran à moins de fixer ce dernier au mur. Et pourtant, la barre de son est tout sauf inutile… nous y reviendrons. En revanche, il convient de saluer les efforts de Hisense en matière d’ergonomie. En effet, à ce niveau de prix il est assez rare de trouver des téléviseurs qui prennent la peine de cacher les câbles. Or le pied de cet U7B permet le passage de quelques fils pour un rendu plus harmonieux. 

Lionel Morillon – 01 Net – Le pied en Y du Hisense U7B.

En définitive, compte tenu du prix, il est difficile d’être critique à l’égard de ce modèle qui offre un bon niveau de finition et dont le design s’intègre facilement dans la plupart des salons. 

La qualité d’image : l’écart avec les grands se réduit

C’est sur la qualité d’image, que le prédécesseur de l’U7B, l’U7A, avait forgé sa réputation. Fort logiquement, c’est sur ce critère qu’Hisense est le plus attendu avec son millésime 2019. Et il ne déçoit pas. Le fabricant communique sur sa propre technologie d’écran, dite « ULED » mais ce point ne doit pas induire le consommateur en erreur. À l’inverse d’un Samsung et de son QLED, l’ULED n’est qu’une dalle LCD parée d’un rétroéclairage Full LED et d’un filtre quantum dots. Il ne s’agit donc pas d’une technologie alternative à l’OLED mais bien d’un LCD amélioré. 

Pour autant, la dalle LCD VA du constructeur chinois s’en sort admirablement bien. Que ce soit sur la fidélité des couleurs ou la profondeur des noirs, les performances sont assez proches de ce que peuvent offrir des téléviseurs haut de gamme. Sur la température des couleurs, l’U7B bombe la dalle avec des valeurs très proches des 6500 K de référence. 

Lionel Morillon – 01 Net – Les menus et les réglages d’image de Hisense.

Après avoir testé les différents pré-réglages d’images de ce téléviseur, nous vous conseillons d’utiliser en priorité les modes « cinéma nuit » et « cinéma jour » particulièrement bien calibrés. 

Lionel Morillon – 01 Net – Le test dci-p3 de l’Hisense U7B.

Le principal point faible du téléviseur est à mettre au crédit d’une luminosité très en retrait. Notre sonde a mesuré un pic lumineux à 370 cd/m2, ce qui est relativement faible. De ce point de vue, ce Hisense ne fait pas le poids face à la concurrence, notamment sur les images en HDR. 

Lionel Morillon – 01 Net – L’U7B de Hisense offre globalement une très bonne qualité d’image.

L’autre faiblesse concerne l’upscaling. Le moteur de mise à l’échelle est en net retrait par rapport à la concurrence. Sur les images fixes, l’U7B peut faire illusion quelques secondes mais dès que l’image s’accélère, le moteur de compensation de mouvements est à la peine. C’est également le cas pour les jeux vidéo. Sur ce point, le téléviseur Hisense n’est clairement pas indiqué. Avec un retard d’image de 53 ms, il se classe parmi les moins bons téléviseurs testés par la rédaction cette année. 

Ces cas particuliers ne sauraient effacer la très bonne performance de Hisense sur la qualité d’image pure.

Interface : Hisense fait des progrès quand les autres font des bonds

L’interface est une création maison et porte le doux nom de Vidaa U2.5. La présentation des menus y est plutôt claire et s’inspire très largement d’Android TV.  Le système de briques donne accès à divers services tels que Netflix, Youtube ou encore Dailymotion mais il est impossible de ne pas noter l’absence de Molotov. Malheureusement, malgré toute la bonne volonté du constructeur, l’interface manque de fluidité. Parfois, le décalage entre l’appui sur la touche de la télécommande et l’exécution de la commande à l’écran est de plus d’une seconde, à d’autres moments il est extrêmement faible. Dans tous les cas, cette différence est toujours relativement pénible. Surtout, en comparaison de Vidaa, les concurrents (Android TV, WebOS ou Tizen) ont fait d’énormes progrès ces derniers mois. L’écart est donc flagrant sur ce point entre Hisense et les constructeurs traditionnels. 

Lionel Morillon – 01 Net – L’interface Hisense et la très bonne application « Media ».

En revanche, là où Hisense met tout le monde d’accord, c’est sur son lecteur audio/vidéo (sobrement nommé « Media »), capable de lire un nombre de formats impressionnants (MKV et H.264 entre autres). Enfin, Vidaa U2.5 intègre l’assistant vocal d’Amazon, Alexa. Celui-ci s’active via le micro logé dans la télécommande et offre des fonctionnalités semblables à une enceinte connectée Echo.

Quant à la télécommande, Hisense n’a pris aucun risque en proposant un produit on ne peut plus classique. Comme chez nombre de concurrents, elle est dotée de raccourcis vers Netflix et Youtube mais son principal atout ne se révèle qu’une fois en main : elle est légère comme une plume.

Lionel Morillon – 01 Net – Une télécommande plutôt classique mais très légère.

L’audio n’est pas au niveau

Pourtant certifié Dolby Atmos, l’U7B est bien à la peine sur la partie audio. C’est presque une évidence compte tenu du tarif de ce téléviseur, mais lorsqu’on constate les progrès réalisés par Hisense sur la qualité d’image, nous sommes en droit d’attendre les mêmes efforts sur le son. Or clairement, la partie audio est le parent pauvre de cet U7B. 

Lionel Morillon – 01 Net – La connectique de l’U7B.

La restitution des voix est relativement correcte ce qui contentera l’amateur de télévision, mais lorsqu’il s’agit de se plonger dans un film ou une série, le téléviseur d’Hisense est en souffrance tant il mise tout sur les médiums.

Les plus opportunistes pourront toujours prétexter que les économies réalisées sur le téléviseur permettront d’investir dans une barre de son… nous les y encourageons. 

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